•  
  •  
J1 l'Aéroport de Kiev 6 août 2015
Aéroport de Kiev
Aéroport de Kiev
A Kiev, l'aéroport est tout neuf et super moderne,
mais la discipline reste de vigueur. Même en transit il faut faire la queue et faire tamponner le passeport !
100 ans de discipline soviétique ne s’évaporent pas en si peu de temps… Je n’ose pas sortir mon appareil de photo pour montrer les dizaines de fonctionnaires qui, derrière leurs bureaux, attendent désespérément un touriste ou un étranger qui voudrait bien s’arrêter à Kiev, ville chargée d'histoire mais au présent trop troublé pour qu'on aie envie de s'y arrêter.
Alors là, tout le monde est en transit, et sur le tarmac, il n’y a aucun autre avion que ceux de la compagnie nationale…

Carnet de route


Jeudi 6 août, Anne-Monique nous amène Joanne et moi à l’aéroport de Genève où nous prenons un vol d’Ukraine International à destination de Moscou avec arrêt à Kiev. Nous volons avec Ukraine international et cela nous donne l’occasion de rencontrer Nina Gogua, danseuse étoile de Géorgie engagée par le Béjart Ballet de Lausanne. Elle s’est blessée et après plusieurs opérations en Suisse rentre pour un temps de convalescence dans son pays. Joanne est super heureuse de pouvoir parler de sa passion Nina. 

A Kiev aéroport super moderne, mais la discipline reste de vigueur. Même en transit il faut faire la queue et faire tamponner le passeport ! 100 ans de discipline ne s’évaporent pas en si peu de temps…  Je n’ose pas sortir mon appareil de photo pour montrer les dizaines de bureaux qui attendent désespérément un touriste ou un étranger qui voudrait bien s’arrêter à Kiev, mais là, tout le monde est en transit, et sur le tarmac, il n’y a aucun autre avion que ceux de la compagnie locale…

Bon, le temps de voir atterrir et partir quelques avions, nous repartons vers Moscou où nous repassons un très long contrôle passeport… mais à la douane, pfft tout le monde peut passer sans plus avoir à ouvrir sa valise. Ca c’est nouveau! Un chauffeur taxi nous attend et nous emmène à l’hôtel. Nous traversons tout Moscou… 50 km de ville illuminée où, pour ceux qui connaissent le film TAXI, la réalité dépasse la fiction, notre chauffeur, se faufilant de gauche et de droite le plus souvent au double la vitesse autorisée.

Notre arrivée à l’hôtel Dedemann en pleine banlieue perdue de Moscou et c’est déjà l’aventure… Lorsque s’ouvre la porte de la chambre 314 dont nous avons la clé il se trouve qu’elle est déjà occupée! Heureusement la 516 est libre. Mais nous n’avons rien à manger car l’heure d’arrivée prévue étant 18h.30 nous pensions pouvoir aller au restaurant … Je descends au bar dans l’espoir d’acheter de quoi manger et boire un peu,  mais il est passé 23h. heure de Moscou (+1) et l’hôtel 4**** n’a pas le droit de vendre quoi que ce soit passé cette heure. Moscou n’est plus à l’heure du soviétisme pur et dur, mais dans ce pays il y a encore quelques atavismes. Le réceptionniste me fait par contre part d’un de ses soucis: une personne du groupe est restée en panne à l’aéroport, et il ne sait pas qui avertir. Je lui donne le nom de notre guide en espérant qu’elle pourra résoudre le problème… Ingrid arrivera finalement vers 2-3 h. du matin à l’hôtel. Joyeuse et … courageuse grand-maman polyglotte de 78 ans qui nous vient du Brésil.