Perdu et …retrouvé ! Présentation
Je ne sais pas si vous êtes comme moi ? Moi je perds régulièrement des objets: mes clés le plus souvent, mais aussi mon dernier parapluie, mes gants, mon appareil photo, mon portemonnaie, mes lunettes … sans parler du rappel de la dernière facture du dentiste. Bon là vous me direz que c’est un acte manqué, que je le fais exprès et vous n’aurez peut-être pas tout tort…Toujours est-il qu’excepté pour la facture du dentiste, retrouver un objet perdu est source d’une autre expérience qui, cette fois, n’a rien de désagréable. Qui n’a jamais poussé un ouf de soulagement en retrouvant ses clés laissé au fond d’une poche de la veste soigneusement rangée dans l’armoire ? Qui n’a jamais sentit cette bouffée de bonheur gonfler sa poitrine en retrouvant son portemonnaie négligemment oublié sur la table du restaurant ? Ainsi le monde n’est pas si méchant, il y a encore des gens honnêtes et le ciel est bleu.
Cette expérience de la joie qui monte en nous lorsque nous retrouvons un objet perdu est vieille comme le monde sans doute. En tous cas, vieille comme l’Evangile ! Puis que Jésus reprend cette expérience dans trois petites paraboles accolées l’une à l’autre dans l’Evangile de Luc: la parabole de la brebis perdue … et retrouvée, la parabole de la pièce d’argent perdue …et retrouvée et celle de l’enfant perdu … et retrouvé ! Comme trois marches qui montent vers le trône de la joie divine. En effet, cette expérience de la joie qui nous est si commune, c’est celle de Dieu quand quelqu’un s’approche de lui. Ce qui compte dit Jésus ce ne sont pas les raisons pour lesquelles les gens se sont détachés, détournés ou écartés de Dieu. Ce qui compte, c’est la joie de Dieu quand quelqu’un l’appelle, le cherche ou se tourne soudainement vers lui. Ce qui compte c’est la joie de Dieu quand il nous trouve! Cette joie qui monte en nous lorsqu’on retrouve un objet perdu, Jésus n’hésite pas à la rapporter à la joie de la Résurrection : « Il faut se réjouir et faire la fête, car mon fils que voici était perdu et il est retrouvé, il était mort et il est revenu à la vie!

La brebis perdue …et retrouvée Icône contemporaine (2008) inspirée de l’iconographie byzantine non signée de Sylvie Knap

La Drachme perdue (tableau réalisé pour « Les paraboles » en 1905-1906) par le peintre Eugène BURNAND (1850 - 1921)

Peinture sur toile – techniques mélangées 1,30 x 1,62 m