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Jour 7 mercredi 12 août 2015   Un œuf en or
Oeuf de Fabergé au Transsibérien
En 1900, le chemin de fer qui relierait la Russie d'Europe avec la côte du Pacifique était presque terminé, un exploit dont le TSAR NICOLAS II tirait une grande satisfaction pour l'essor de la RUSSIE. Le joaillier du Tsar, Pierre-Karl FABERGE eu l'idée de concevoir un oeuf particulièrement ingénieux pour célébrer l'événement. Un œuf en argent, porté par trois griffons, le sommet, recouvert d'émail vert. La carte du Transsibérien et sa date d'ouverture (1900) sont gravés dessus. A l'intérieur de l'oeuf, rangé dans trois compartiments, un modèle miniature du "Trans-Siberian Express". Ce train se compose d'une locomotive en or et platine et de cinq wagons en or avec des fenêtres de cristal de roche. Les phares étaient des diamants et la lanterne arrière, un rubis. Les trois parties peuvent être reliées entre elles, pour former un train, semblable au train impérial. Le clou est qu'il fonctionne si on se donne la peine de remonter le mécanisme à l'aide d'une petite clé en or. Les wagons sont étiquetés individuellement "mail", "pour dames seulement", "non fumeurs". Il y a une voiture restaurant et la dernière voiture est désignée comme la "chapelle". L'original se laisse admirer à Moscou (interdit de photographier ce bijou à plusieurs millions  mais vous pouvez l'admirer en cliquant ici). Ci-dessus, copie se trouvant au Musée de l'histoire du chemin de fer Ouest-Sibérien à Novosibirsk. 

Carnet de voyage
La journée est consacrée à célébrer la gloire du Transsibérien. Deux musées nous font découvrir le travail des pionniers, le premier, Musée de l'histoire du chemin de fer Ouest-Sibérien en miniature, reproduisant en images et en maquettes le train mythique jusque dans un fameux œuf de Fabergé. L’autre nous fait voir, grandeur nature et plein air les fameuses «locos» qui firent la réputation du plus long chemin de fer du monde…

Un troisième musée, dans la cité scientifique Akademgorodok où tout universitaire russe semble espérer se voir attribuer une place de professeur, nous fait découvrir les richesses du sous-sol sibérien. Charbons, huiles, gaz et minéraux dont la fameuse « Charoïte » violette, unique au monde. La Professeure de l’Université nous laisse pantois devant son savoir sans limite, mais l’entrée du musée et l’exposition de tant de merveilles nous font douter du siècle dans lequel nous vivons…

Dans cette troisième ville de la Russie, il faut toute la passion de Youlia pour nous faire vibrer aux grandeurs d’une cité en plein essor au milieu d’une Sibérie qui veut croire en son avenir.