Les Béatitudes

Etes-vous heureux ?

Pour moi les Béatitudes sont avec le Décalogue, le Notre Père et le Credo un des quatre piliers de la foi chrétienne.

Si le christianisme est une religion fondée sur l'amour, elle n'en vise pas moins le bonheur.

Mais quel bonheur? Et qu'est-ce que le bonheur?

La méditation des Béatitudes nous permet d'approfondir et de mettre en perspective la foi, l'espérance, l'amour et le... bonheur!

Matthieu 5 : 3-10

1. Les pauvres (matériellement et/ou qui même riches se savent pauvres) 

Heureux ceux qui ont l’esprit de pauvreté:
       Le royaume des cieux est à eux.

2. Les humbles (qui sans êtres pauvres sont insignifiants aux yeux des puissants)

Heureux ceux qui vivent dans l’humilité : 
      Ils auront la terre en partage

3. Ceux qui pleurent (qui vivent dans la souffrance ou connaissent le chagrin des autres)

Heureux ceux qui sont dans la tristesse : 
      Ils seront consolés

4. Les affamés (de pain, de roses et de la justice sociale et surtout de Dieu)

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice :
       Ils seront rassasiés

5. Les miséricordieux (les doux qui se montrent solidaires)

Heureux ceux qui ont pitié des autres: 
      Dieu aura pitié d’eux

6. Les purs (qui cherchent Dieu et le bonheur de tous avec ardeur)

Heureux ceux qui sont purs en leur cœur: 
      Ils verront Dieu

7. Les artisans de paix (qui travaillent à établir la paix)

Heureux ceux qui créent la paix autour d'eux: 
      Ils seront appelés fils de Dieu

8. Les persécutés pour la justice (qui ne craignent ni la haine ni la violence des hommes) 

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
       Le royaume des cieux est à eux.

Les Béatitudes sous forme de prière par le Forum Chrétien Mondial

Méditation sur les Béatitudes de Matthieu 5 par le Dr Ganoune Diop de l’Eglise Adventiste du Septième Jour lors de la réunion du Comité, Novembre 2011 au Ghana

Heureux ceux qui affirment leur attachement à Dieu,

Ceux qui ne sont pas obnubilés par le matérialisme,

Dieu est leur pain quotidien.

Heureux ceux qui cherchent consolation auprès de Dieu et 

ne se laissent pas entraîner dans le chemin des substances addictives

pour combler la soif de leur être profond

Heureux ceux qui n’évitent pas à tout prix et par tous les moyens la souffrance et la douleur du monde,

Ils comptent sur le Seigneur, Dieu est notre réconfort.

Heureux les doux, Ceux qui ne se s’adonnent pas à la violence,

Qui ne violent pas l’intégrité et la dignité des autres,

Pour en tirer un profit quelconque, Dieu est notre bien suprême.

Heureux ceux qui cherchent le droit, Qui ne s’enivrent pas d’injustice.

Ils donnent aux autres ce qui leur revient, Dieu est notre justice.

Heureux les miséricordieux, Ceux qui ouvrent leur cœur et leurs mains,

Ceux qui ne gardent pas de rancune et ne s’abreuvent pas de vengeance. 

Dieu est notre juge et notre intercesseur.

Heureux les cœurs purs, Ceux qui n’accueillent pas volontiers les souillures de l’esprit,

Ils ont les yeux fixés sur le Seigneur Jésus, Dieu est notre sainteté.

Heureux les artisans de paix et les agents de réconciliation,

Ceux qui ne perpétuent pas la division, l’hostilité et la guerre,

Ils rapprochent les humains les uns des autres, Dieu est notre paix.

Heureux ceux qui sont persécutés parce qu’ils ont choisi Jésus et sa croix,

Sa résurrection, son ascension, son onction de grand-prêtre,.

Son retour en Roi des rois et Seigneur des seigneurs-

Le fondement de leur foi, de leur espérance et de leur amour.

Ils ne s’enivrent pas de gloire, ils glorifient Dieu,.

Ils préfèrent être déshonorés plutôt que de diffamer leur Sauveur et les autres.

Ils préfèrent perdre leur vie plutôt que de trahir le Seigneur de leur vie.

Dieu est notre Bien suprême, l’aspiration de notre cœur et de notre âme.

Introduction
Oh les malheureux ! Oh le pauvre, oh mon pauvre, ma pauvre… Combien de fois nous est-il arrivé de dire ce genre de parole quand le malheur « tombe » sur quelqu’un, quand l’épreuve, la maladie, un accident ou tout simplement les soucis touche quelqu’un que nous aimons.
Au début de son Evangile, dans un grand discours appelé le « Sermon sur la montagne », l’évangéliste Matthieu nous dit ce que Jésus est venu faire sur la terre. Et le Jésus de Matthieu dit qu’il est venu pour ceux-là : les malheureux, les pauvres, ceux qui sont accablés par l’épreuve, la souffrance ou le deuil. Ceux qui sont fatigués et chargés.
es gens qui ne comprennent justement pas des discours trop long ou compliqués. Alors Jésus commence par de courtes phrases à la portée de chacun qui commencent toutes par le même mot, le mot : Bienheureux ou tout simplement Heureux ! 

Le mot « pauvre » divise, Qui est pauvre ? Vous ? moi ? c’est très relatif. « Il y en a qui sont bien plus malheureux que moi » me disait récemment une résidente qui objectivement semble avoir accumulé sur sa tête toutes les misères du monde... Et inversement on sait que certains riches n’ont jamais assez, même si leur dernière chemise n’aura pas plus de poches que la mienne.
Le mot heureux rassemble… chacun a ce même désir de trouver un sens à sa vie, l’harmonie, la beauté, la bonté, l’amour. Le pauvre, le riche et même celui qui prend une voie de traverse possède ce désir.

Ces brèves paroles que l’on a appelées Béatitudes résonnent comme le programme de tout l’Evangile, le programme du Christ, un programme chrétien. Ce sont ces paroles que nous voulons écouter et méditer au travers de la parole et de la musique et comme ces huit petites sentences sur le bonheur forment un bien joli bouquet on a essayé de trouver pour chacune d’entre elle une fleur qui lui corresponde.

Eloge de la douceur

Bienheureux ceux qui comprennent mon pas hésitant et ma main qui tremble. 
Bienheureux ceux qui savent que mes oreilles peinent pour entendre et mes yeux pour voir.   Bienheureux ceux qui acceptent que mon esprit travaille au ralenti. 
Bienheureux ceux qui détournent les yeux quand je fais une tache sur ma blouse propre.   Bienheureux ceux qui en souriant s’arrêtent un moment pour bavarder avec moi. 
Bienheureux ceux qui ne disent jamais «C’est la troisième fois que vous me racontez ça aujourd’hui».
Bienheureux ceux qui ont le don de me faire évoquer les jours heureux d’autrefois. 
Bienheureux ceux qui font de moi un être aimé et non pas abandonné. 
Bienheureux ceux qui devinent que je ne sais pas comment trouver la force de porter ma croix.   Bienheureux ceux qui adoucissent par leur amour les jours qui me restent à vivre en ce dernière étape vers maison du Père.