•  
  •  

Lettre pastorale No 17                                               Vendredi 22 novembre 2020 

Semaine du 34e dimanche ordinaire 22 novembre au samedi 28 novembre 2020

Aux paroissiens de la paroisse de Clarens – Chailly – Brent      

Chères paroissiennes, chers paroissiens, Chers amis,

Dimanche 22 novembre est le dernier dimanche de l’année ecclésiastique. On aimerait bien qu’il soit aussi le dernier des restrictions drastiques imposées par nos autorités politiques et d’Église. Car dimanche prochain s’ouvrira le temps de l’Avent et il est déjà question pour nous autant que pour les personnes qui nous entourent  de « sauver Noël » selon une formule qui circule ! Pourrons-nous fêter la naissance du Christ ensemble ? 

A l’heure actuelle rien ne nous permet de le dire. C’est pourquoi, l’équipe ministérielle de Clarens, en collaboration avec les paroisses de Montreux et Villette, est en route pour continuer l’aventure des « Cultes Mosaïques »  tout en étant prête à reprendre dès que possible les cultes en « présentiel ».

Ce dimanche devait avoir lieu l’Assemblée paroissiale. Nous aurions dû voter le budget 2021 entre autres points mis à l’ordre du jour. Bien entendu l’Assemblée paroissiale est annulée, mais vous recevrez, avec la lettre pastorale no 18 de la semaine prochaine, tous les documents et instructions relatifs à cette assemblée ainsi qu’un bulletin de vote pour que vous puissiez voter au sujet du budget. 

Dans le temps de l’Avent, notre paroisse va aussi décorer plus qu’à son habitude nos lieux de

culte afin que vous puissiez y faire halte, vous recueillir individuellement et pour prier pour notre paroisse, pour l’Église et pour le monde dans ce temps de préparation aux fêtes de la nativité.

Pour tous ceux qui ont opté pour la formule des « cultes Mosaïques » rendez-vous sur la chaîne YouTube de Montreux et Clarens, accessible à cette adresse : https://chl.li/eervmontreux

Si vous utilisez WhatsApp, vous pouvez recevoir chaque dimanche le lien du culte vidéo. Il vous suffit pour cela d’envoyer un SMS à Vincent Demaurex (077 521 53 78) en indiquant votre nom et votre intérêt pour le culte vidéo.

Pour ceux qui ne disposent pas de smartphone ou de tablette, en sus de la lettre pastorale, vous trouverez ci-dessous des textes bibliques, des méditations des prières. La méditation de ce dimanche qui reprend le thème du Bon Berger nous est proposée par Martina Schmidt, pasteure à Montreux. 

N’hésitez pas non plus à regarder les cultes télévisés ou radio. Information et liens directs sur Célébrer.ch https://www.celebrer.ch

Merci de soutenir votre paroisse par vos dons : CCP 18-2862-1 

Pour l’équipe ministérielle

Vincent Demaurex 077 521 53 78                               Marc Horisberger 076 421 68 92 

Christiane Heiniger 076 545 59 42


34e dimanche ordinaire 22 novembre « Dimanche du Christ-Roi »

Lectures et méditation

Accueil

Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec chacun et chacune de vous ! 

Avec ses paroles, l’apôtre Paul salue les frères et sœurs de la communauté́ de Corinthe. Dieu nous accueille ce matin, tels que nous sommes: avec nos craintes, nos questions incessantes, nos soucis, nos doutes et nos solitudes. Cette période de crise sanitaire nous renvoie à̀ nous-mêmes et à notre capacité́ de persévérer dans la traversée du désert. Pour être bien équipés, il est bon de pouvoir être en communion par la pensée et par la prière. Il est bon de se souvenir que la vie est pure « grâce », que chaque jour qui nous est donné à vivre sous le soleil est un jour à accueillir pleinement des mains de Dieu. Oh combien il est bon de se savoir aimé par ce Dieu qui seul est éternel et qui guide nos pas pour nous faire sortir de l’obscurité́. Souvenons-nous des paroles anciennes du psaume ! 


Psaume 23 Le Seigneur est mon berger

Psaume d’entrée dialogué O = Officiant A =Assemblée T = Tous

Antienne : La terre est remplie de la miséricorde du Seigneur Alléluia ! Psaume 33,5 


O    Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien

A      Sur des prés d’herbe verte, il me fait reposer.

O    Il me conduit près de l’eau pour me faire du bien

A      La vie et la justice ! voilà ce qu’il m’a proposé.


O    Si je traverse la sombre vallée de la mort

A      Je n’ai peur de rien, car tu es avec moi, 

O    Ton bâton de berger : voilà mon réconfort !

A      Ce qui me rassure, c’est ton sceptre de roi.


O    Tu dresses une table face à mes oppresseurs

A      Tu m’offres un bon repas, tu sèches mes pleurs

O    Tu parfumes ma tête d’huile chaque jour


A      La coupe que tu m’offres est remplie de bonheur

O    Désormais je veux habiter ta maison Seigneur

A      Toi qui comble ma vie de grâce et d’amour 


T    répons :      Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
comme il était au commencement,
maintenant et toujours, dans les siècles des siècles. Amen.

Pour entendre le Psaume 23 en musique cliquez sur le lien 

https://www.youtube.com/watch?v=upQ1Qam-0fI&list=PL15DF46D76CA72F5E&index=23​​​​​​​

Lecture du livre du prophète Ezéchiel, chapitre 34 : versets 11 à 17 extraits

« Toi, mon troupeau, voici que je vais juger entre brebis et brebis$

Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Voici que moi-même, je m’occuperai de mes brebis,
et je veillerai sur elles.
    Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau
quand elles sont dispersées,
ainsi je veillerai sur mes brebis,
et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées
un jour de nuages et de sombres nuées.
    C’est moi qui ferai paître mon troupeau,
et c’est moi qui le ferai reposer,
– oracle du Seigneur Dieu.
    La brebis perdue, je la chercherai ;
l’égarée, je la ramènerai.
Celle qui est blessée, je la panserai.
Celle qui est malade, je lui rendrai des forces.
Celle qui est grasse et vigoureuse,
je la garderai, je la ferai paître selon le droit.                                                                                                         
                                                                                                          Gloire à toi Seigneur !

Lecture de l’Évangile selon Jean, chapitre 10 versets 1 à 15

Le berger des brebis … et les autres

Jésus dit : « En vérité je vous le dis : celui qui n'entre pas par la porte dans l'enclos des brebis, mais qui passe par-dessus le mur à un autre endroit, celui-là est un voleur, un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le gardien lui ouvre la porte et les brebis écoutent sa voix. Il appelle ses brebis chacune par son nom et les mène dehors. Quand il les a toutes fait sortir, il marche devant elles et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Mais elles ne suivront pas un inconnu ; au contraire, elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas sa voix. » Jésus leur raconta cette parabole, mais ses auditeurs ne comprirent pas ce qu'il voulait dire.

Jésus, le bon berger

Le voleur vient uniquement pour voler, tuer et détruire. Moi, je suis venu pour que les humains aient la vie et l'aient en abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger est prêt à donner sa vie pour ses brebis. L'ouvrier qui ne travaille que pour de l'argent n'est pas vraiment le berger ; les brebis ne lui appartiennent pas. Il les abandonne et s'enfuit quand il voit venir le loup. Alors le loup se jette sur les brebis et disperse le troupeau. Voilà ce qui arrive parce que cet homme ne travaille que pour de l'argent et ne se soucie pas des brebis. Je suis le bon berger. Je connais mes brebis et elles me connaissent, de même que le Père me connaît et que je connais le Père. Et je donne ma vie pour mes brebis.​​​​​​​

Méditation​​​​​​​

Ce matin, j’ai opté pour la compagnie des ânes pour vous parler. Les ânes, ce sont mes voisins. Je les connais depuis longtemps. Je les appelle par leurs noms. Celle du premier plan est la plus jeune, Lana. Puis il y a Gina, la maman, et Nelson l’aîné. C’est un coquin... 

Dans la région du Moyen Orient où vivait Jésus, région du monde qui couvre aujourd’hui l’Etat d’Israël et les territoires occupés de la Palestine, les ânes et les moutons faisaient partie du paysage. Tandis que les ânes étaient des aides importantes pour le travail quotidien, pour charrier les marchandises ou transporter des personnes, les moutons, eux assuraient la base de l’alimentation. Ils étaient aussi une source de revenu importante. 

Vous souvenez-vous lorsque Jésus est entré à Jérusalem sur le dos d’une ânesse le jour des Rameaux ? Il arrive sous les applaudissements de la foule en émoi ? Voilà, pourquoi j’ai choisi ce décor pour m’adresser à vous ce matin : les ânes qui broutent paisiblement à la longueur de l’année dans le parc juste à côté de la maison où j’habite. C’est parce que quand je les vois, je me sens plus proche de Jésus et son contexte de vie d’une société nomade et agricole, en harmonie avec les bêtes et la nature. 

Et là, je vous emmène avec moi sur le près des moutons. Car, c’est de moutons qu’il sera question ce matin. Venez avez moi ! Les images de moutons sont très souvent utilisées dans la bible. Les moutons évoquent le troupeau qui suit. Dans l’Ancien Testament, l’allégorie des moutons se réfère au peuple d’Israël. Le troupeau de moutons représente symboliquement le peuple de Dieu (Es 40,11). Le mouton évoque aussi l’agneau qui souffre ou alors celui qui est sacrifié. Souvenez-vous de la fuite de l’Egypte: le sang d’un agneau est mis sur la poutre supérieure de la porte des maisons des Israélites : le sang du mouton était le signe distinctif pour les protéger. Je pense aussi au prophète Jérémie qui se voit attaqué par ses adversaires, parce qu’il est le porte-parole de Dieu pour dénoncer les injustices commises : « Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir, et je ne savais pas qu’ils montaient un complot contre moi. » (Jérémie 11,19). 

Dans le Nouveau Testament, le troupeau de moutons signifie le peuple de l’Eglise. Dans un autre contexte bien connu, l’image du mouton symbolise le Christ qui est l’agneau de Dieu : l’agneau qui souffre pour enlever le péché du monde. Toutes ces allégories de la bible ont une chose en commun : l’agneau est le symbole universel de la non-violence, de l’impuissance, de la paix, cette paix que Dieu souhaite voir s’établir parmi les humains et dans le vaste monde. Regardez comment ils paissent paisiblement, mes agneaux dans le pré à deux pas de chez moi ! 

Toutefois, cette image des moutons est contrastée. En Suisse, les moutons n’ont pas toujours bonne presse. Ils sont facilement associés à un certain parti, dont je ne citerai pas le nom, et qui se sert de l’image du mouton pour répandre ses âneries... Euh, pardonnez- moi, ma langue a fourché ! Ce parti populiste prétend qu’il y aurait de bonnes brebis, celles qui rentrent facilement dans le rang et qui représentent le bon peuple des Suisses. Puis, il y aurait aussi des « moutons noirs » : les étrangers, les gens qui ont le cœur à gauche, soucieux de l’équilibre social, ceux qui sont tournés vers la solidarité avec les plus faibles et les démunis. Tous ces moutons noirs mettraient en péril la stabilité économique de la Suisse, ses valeurs fondamentales et avant tout sa « suissitude ». C’est évidemment une caricature que de vouloir séparer le monde entre moutons blancs et moutons noirs ! 

Les relations humaines sont bien plus riches que cette vision réductrice de la vie en société. A plus forte raison, dans la communauté de l’Eglise qui se compose de personnes de tous horizons, on se gardera d’une telle vision étroite et erronée qui ne rend pas justice à cet animal noble et paisible qui est le mouton. En effet, dans la communauté réunie au nom du Christ à travers le monde, depuis plus de 2'000 ans, se retrouvent des personnes sans distinction de race, de culture, de sexe ou de taille de porte-monnaie. Toutes ces personnes sont attirées par un même message qui les a touché au cœur : la bonne nouvelle de l’Evangile de Jésus-Christ. Grâce à lui, nous ne restons pas enfermés dans nos étroitesses d’esprit. Grâce à lui, nous pouvons nous estimer libérés et libres. La bonne nouvelle que Jésus a prêchée en paroles et en actes ouvre sur le monde. Elle donne une bouffée d’air. Allez, prenons une grande respiration tous ensemble ce matin ! 

Et revenons à nos moutons ! Ce qui retient mon attention dans ce récit de l’évangile de Jean, c’est que Jésus se considérant comme le « berger des moutons », entre dans l’enclos par la grande porte. Il n’a pas besoin d’escalader le mur d’enceinte par la force comme le ferait un voleur. Le gardien lui ouvre la porte et les brebis écoutent sa voix. Jésus les appelle par leurs noms, les unes après les autres, et il les emmène dehors. Avec lui, Jésus le bon berger, il n’est pas question de rester enfermés ni dans ses vieilles certitudes ni dans ses craintes de risquer de se perdre dans la nuit. Jésus ouvre vers autre chose. Sortir, marcher, se libérer l’esprit, retrouver la connexion entre les jambes et la tête, et si c’est seulement pour faire quelques pas, oh combien cela fait du bien ! Voir le soleil, la lumière du jour, plutôt que de rester enfermé dedans, cela nous fait rêver en cette période de crise sanitaire. Mais heureusement, nous sommes nombreux à pouvoir le faire dans ce pays qui est la Suisse et où nous ne manquons de rien ! Même en période de Covid, nous sommes encore des privilégiés. Ce n’est pas le cas ailleurs dans le monde. 

Je m’arrête juste encore un petit moment sur l’idée de l’enclos. Au Moyen-Orient, les moutons ne sont pas gardés dans des étables fermées, mais dans des enclos entouré d’une palissade ou d’un mur. La nuit, les voleurs escaladent parfois ce mur. Qui sont les voleurs dont parle Jésus ? 

Jésus s’adresse aux chefs spirituels d’une religion qui enferme les gens, plutôt que de les rendre libres. Il vise ceux qui ont une responsabilité spirituelle depuis des générations, mais qui ne font qu’égarer le peuple. Ils le laissent à leur sort, plutôt que d’en prendre soin. 

Prendre soin des brebis en appelant chacune par son nom, c’est ce que fait le bon berger. Jésus est comme cet homme qui va laisser son troupeau des 99 brebis en attente dans la montagne pour aller chercher celle qui s’est perdue. « Je suis le bon berger. Le bon berger est prêt à donner sa vie pour ses brebis. » (v. 11) « Le voleur vient uniquement pour voler et détruire. Moi je suis venu pour que les humains aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. » (v 10). 

Ainsi est Dieu pour nous : comme le bon berger qui a toujours à cœur qu’aucun mal ne s’empare trop longtemps de nous. Dans le psaume 23 que les croyants des deux testaments prient depuis plus de 2600 ans, cette image du bon berger prend tout son sens. « Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien. Il me mets au repos dans des près d’herbe fraîche... Même si je passe par la vallée obscure, je ne redoute aucun mal. » 

Pour moi, cette image d’un Dieu plein de sollicitude est comme un patrimoine universel de l’humanité, tellement parlante, tellement immuable. Si tout change, si tout s’effondre autour de nous, Dieu ne changera pas. Dieu est fidèle. 

Je fais partie de la génération qui a encore appris ces paroles du psaume par cœur, mais dans ma langue maternelle. Et lorsque dans la nuit, je me réveille et la crainte du « voleur du sommeil » s’empare de moi, je peux me remémorer ces paroles anciennes. Pas besoin de petites pilules magiques, simplement concentrer toute mon attention sur ces mots intemporels qui finissent par rendre présente à mon esprit cette image du bon berger. Oui, c’est bien lui qui prend soin de nous et qui ne nous laisse jamais tomber. Essayez, mais pas seulement une fois ! L’esprit humain a besoin de s’entrainer comme pour un marathon. Il doit s’habituer à la voix qui l’appelle pour la suivre dans la confiance. Il a besoin d’entrainer son écoute comme pour apprendre un nouveau chant. Alors ce qui semblait encore impossible le devient : sortir de l’enclos, libéré et libre... 

                                                                                                                                                              Amen

Confession de foi 

Je crois en Dieu, qui est amour  et qui a donné la terre à tous les êtres humains.

Je crois en Jésus-Christ, qui est venu pour notre guérison et notre libération.

Je crois en l’Esprit de Dieu à l’œuvre en tous ceux qui recherchent la vérité.

Je crois en la promesse de Dieu de détruire à la fin la puissance du mal et d’établir le royaume de la justice et de la paix pour toute sa création.

Je ne crois pas que la souffrance soit vaine, que la mort soit une fin  ni que Dieu ait voulu que le monde soit défiguré.

Mais j’ose croire à la promesse de nouveaux cieux et d’une terre nouvelle 

où la justice, la paix et l’amour s’épanouiront.  Amen 

Affirmation de la foi de Séoul (WWC/COE 1990)

Prière d’intercession     

Dieu de guérison, en ce temps ou sévit la pandémie du Codid-19, nous savons tous que le devoir de faire face à la fragilité humaine et plus particulièrement à la maladie fait partie de notre vie. Cette réalité n’est pas facile à accepter. Donne-nous le courage de reconnaître les limites de notre corps et à trouver du réconfort dans la force incroyable de notre esprit.

                                                           Seigneur écoute-nous Seigneur exauce-nous!

Seigneur nous te prions pour toutes les personnes qui, dans notre pays, sont atteintes dans leur santé et particulièrement pour celles qui restent comme invisibles. Donne à ceux qui sont en bonne santé des yeux pour les voir et des mains pour leur porter secours ! 

                                                           Seigneur écoute-nous Seigneur exauce-nous!

Seigneur nous te prions pour les patients de nos hôpitaux et les résidents de nos établissements de soins de longue durée. Donne à ceux qui les soignent de pouvoir joindre la force de la compassion à leurs compétences professionnelles.

                                                           Seigneur écoute-nous Seigneur exauce-nous!

Seigneur nous te prions pour les malades atteints dans leur santé psychique qu’ils vivent en famille ou en institution. Donne-leur de trouver l’apaisement de leurs souffrances dans des soins appropriés, dans la compréhension de ceux qui les croisent et dans la présence solide et chaleureuse de ceux qui les côtoient.

                                                           Seigneur écoute-nous Seigneur exauce-nous!

Seigneur nous te prions pour les proches-aidants qui soignent, soutiennent, et assistent un membre de leur famille. Donne-leur les forces physiques, morales et spirituelles dont ils ont besoin au quotidien.

                                                           Seigneur écoute-nous Seigneur exauce-nous!

Seigneur nous te prions pour les médecins, les infirmières, les étudiants en médecine ou en soins infirmiers et toute personne qui a consacré sa vie au service de la santé de la population de notre pays. Donne-leur de ne pas perdre la passion de l’humain et de trouver celle de Dieu.

                                                           Seigneur écoute-nous Seigneur exauce-nous!

Seigneur nous te prions pour nos autorités, particulièrement pour les responsables des départements liés à la santé. Donne-leur intelligence et sagesse pour qu’ils puissent trouver de bonnes solutions dans l’épineux problème du financement des assurances sociales.

                                                           Seigneur écoute-nous Seigneur exauce-nous!

Seigneur par ta grâce, accepte nos demandes. Donne-nous d’accepter, si tel est notre chemin, la souffrance avec dignité et espérance. Donne-nous aussi de faire les efforts nécessaires afin que personne ne soit seul dans la maladie ou la souffrance qui est la sienne. Donne-nous encore la volonté d’être solidaire et proche de ceux qui sont malades par notre présence, notre bienveillance et notre soutien en paroles et en actes.  Nous te le demandons par le Christ notre Seigneur. AMEN. 

Bénédiction

N’aie pas peur, je t’ai libéré,
Je t’ai appellé par ton nom, tu es à moi.
Quand tu traverseras l’eau, je serai avec toi ;
Quand tu franchiras des fleuves, tu tiendras la tête hors de l’eau. 

Quand tu passeras à travers le feu, tu ne te bruleras pas les ailes, 

Les flammes ne t’atteindront pas.
Car moi, le Seigneur, je suis ton Dieu, ton Sauveur. 

(d’après Ésaïe 43,1-3, librement adapté)