Horisberger Marc
Horisberger Marc

5e dimanche du Carême – Judica

l’antienne du psaume qui a donné le nom à ce dimanche commence par: « Judica me, Deus. » « Rends-moi justice, Dieu. »Ne

Le 5e dimanche et dernier dimanche du Carême est le dimanche Judica premier mot de l'Introït de la liturgie qui nous fait entrer de plein pied dans la passion du Christ.

Dans la liturgie antique ce dimanche était appelé Dimanche de la Passion et initiait le début d'un temps liturgique court, le Temps de la Passion.

L'Introït Judica me, Deus reprend les premiers mot du Psaume 43. Le Psalmiste implore le jugement de Dieu, et proteste contre la sentence que les hommes vont porter contre lui. Il témoigne en même temps son espoir dans le secours de Dieu, qui, après l'épreuve, l'admettra triomphant dans sa gloire.

Rembrandt Van Rijn(1644) 

Psaume 43 (42) dialogué

O  Rends-moi justice ô Dieu plaide ma cause avec équité,             
A     Délivre-moi de l’homme criminel et trompeur.

O  Dieu, toi ma forteresse, pourquoi m’as-tu rejeté ?

A     Pourquoi dois-je m’en aller, pressé par la peur ?


O  Je veux me laisser guider par ta lumière et ta vérité

A     Qu’elles me conduisent jusqu’au seuil de ta demeure.

O  Je parviendrai jusqu’à la montagne de ta sainteté,

A     Avec ma musique, je te louerai, toi ma joie, mon bonheur.


O  Pourquoi devrais-je gémir sur moi-même et me replier ?

A      A quoi bon me désoler et me plaindre de mon sort?

O  Mieux vaut espérer en Dieu et à nouveau le louer et le prier :

A      Oui j’espère en Dieu et je le célébrerai encore !

Christ et la femme adultère, huile sur bois, National Gallery Londres, 1644 


Psaume 43 (42) dialogué

O  Rends-moi justice ô Dieu plaide ma cause avec équité,             
A     Délivre-moi de l’homme criminel et trompeur.

O  Dieu, toi ma forteresse, pourquoi m’as-tu rejeté ?

A     Pourquoi dois-je m’en aller, pressé par la peur ?


O  Je veux me laisser guider par ta lumière et ta vérité

A     Qu’elles me conduisent jusqu’au seuil de ta demeure.

O  Je parviendrai jusqu’à la montagne de ta sainteté,

A     Avec ma musique, je te louerai, toi ma joie, mon bonheur.


O  Pourquoi devrais-je gémir sur moi-même et me replier ?

A      A quoi bon me désoler et me plaindre de mon sort?

O  Mieux vaut espérer en Dieu et à nouveau le louer et le prier :

A      Oui j’espère en Dieu et je le célébrerai encore !

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