Le Paris de la Sibérie
En 1660, une garnison de
Cosaques arrrive en Sibérie avec mission de soummettre les Bouriates établis sur les rives du fleuve Angara. Irkoutsk tire son nom d'un des affluents du fleuve Irkout, où les Cosaques construisent un fortin. La ville va rapidement devenir une base pour l'exloration du Grand Nord sibérien La proximité du lac Baïkal dont l'Angara est l'unique débouché adoucit le cilimat de cette ville qui est la plus ensoleillée de Sibérie.
Avec la construction de la route Moscou-Irkoutsk, les échanges commerciaux avec la Mongolie et la Chine vont s'intensifier. Le commerce du thé, de la soie et surtout des fourrures favoriseront l'essor de la ville.
En 1879 un violent incendie détruit la ville, construite en bois. il faudra une dizaine d'année pour qu'Irkoutsk retrouve enfin son dynamisme. Le premier convoi du Transsibérien entre en gare d'Irkoutsk en 1898.
Le martyre de la Cathédrale d'Irkoutsk
Eglises et cathédrales faisaient la fiereté de la capitale de la Sibérie orientale. Les Bolchéviks rasèrent la plus grande, la Cathédrale Notre Dame de Kazan qui était alors le 5e plus grand édifice de Russie pour y construire le siège du parti communiste local. Notre guide Natacha nous montre les images du désastres encore dans beaucoup de mémoire devant le siège de ce parti communiste iconoclaste qui a fait raser tant d'églises et de temples sans le moindre état d'âme. Aujourd'hui on parle de la reconstruire et un projet a été primé en 2003 A Novossibirsk.
La maison-musée des Décembristes
'insurrection décembriste ou
décabriste — du russe : декабрь, dekabr, « décembre » — est une tentative de coup d'État militaire qui s'est déroulée publiquement à Saint-Pétersbourg le 26 décembre (14 décembre) 1825 afin d'obtenir du futur empereur Nicolas Ier une constitution. L'insurrection fut durement réprimée par le nouvel empereur.
3 000 personnes, civils et militaires, furent arrêtées, des centaines d'interrogatoires vigoureux furent menés et débouchèrent sur cinq exécutions par pendaison, tandis que 121 décabristes furent condamnés aux travaux forcés, à l'exil, au bagne, à la déportation à vie en Sibérie ; Les princes Volkonski et Serge Troubetzkoï firent partie des exilés. La légende veut que lorsque la foule vit leurs épouses, les princesses Maria Volkonskaïa et Ekaterina Troubetskaïa, une Française née Loubrevie de Laval, renoncer à leurs biens pour suivre les condamnés au bagne, elle fut profondément émue par leur sort et secrètement gagnée aux idées révolutionnaires. Neuf autres femmes suivirent elles aussi les prisonniers sur le long chemin de la Sibérie ; Étant donné le jeune âge de la plupart des conjurés, peu d'entre eux étaient mariés et les femmes qui devinrent leurs épouses n'auraient sans doute jamais eu la chance de pouvoir les épouser dans la société de caste extrêmement rigide de l'ancien régime. En 1856, après l'accession au trône du nouvel empereur, Alexandre II, quelques survivants (une vingtaine au total) furent autorisés à rentrer chez eux. (Source Wikipédia)
