Fabuleuse icône. La voir ou ... la revoir, en vrai! Se laisser dépasser par notre guide qui, bien que Russe ne semble pas être touchée par la vibration que dégage cette image, ses couleurs, sa composition... Laisser le groupe la suivre docilement et rester là, devant l'ICONE des icônes... Laisser descendre en soi la paix. Trouver sous le pinceau du Fra Angelico de la Russie, l'expression de la divinité, incarnée dans ces trois visiteurs venus d'ailleurs. Sur eux, ni le temps ni le mal ne semblent avoir prise. Seuls semblent régner l'éternelle beauté, la sagesse, la douceur et l'amour. Faire silence et mémoriser les traits les plus infimes comme s'il s'agissait d'apprendre une langue nouvelle écrite avec des signes mystérieux... laisser monter en soi une prière.
Nous retrouvons Nina qui nous emmène faire un tour dans le métro de Moscou – très bien – et ses stations-œuvres d’art et musées tout à la fois, et la rue Arbaat où dit-elle nous pourrons manger et acheter des souvenirs… En fait une rue pleine d’articles-souvenirs pour touristes chinois ou venus d’autres mondes… et demi-journée de perdue… car il ne nous reste que très peu de temps pour visiter l’après midi le fabuleux musée Tretiakov et sa réputée collection d’icônes, dont la célèbre Trinité de Roublev. Une visite au pas de charge… qui ne me permettra pas de suivre Nina ce qui la presque-fâchera à vie avec Marc ! « Puisque Marc ne voulait pas me suivre il a manqué le tableau avec les nounours » fameuse œuvre d’un peintre russe du 19e s. qui orne le papier des meilleurs bonbons de Moscou ! J’avoue que j’ai tout manqué : les bonbons distribués par Nina et le peintre dont je ne saurai d’ailleurs jamais le nom… Bon bon, ça sera pour une autre fois, ou une autre vie… mais la contemplation des sublimes icônes du musée m'aura donné de toucher à d'autres douceurs.